La célébration du 1700ème anniversaire de la naissance de saint Martin est l’occasion de nombreuses manifestations, notamment en Touraine puisque, au Moyen-Age, la ville de Tours doit pour beaucoup sa prospérité  à celui qui fut son évêque de 371 à 397.
Parmi ces manifestations fut donnée, le 8 novembre 2015, dans la salle de l’Aubrière, à l’initiative de la Municipalité, une conférence sur le grand thaumaturge tourangeau. Notre association Fundeta a saisi l’opportunité pour rappeler les liens de saint Martin avec Fondettes.
Dans son livre « A la Gloire des Confesseurs », Grégoire de Tours, l’évêque historien, évoquant le souvenir de son illustre prédécesseur, parle de la villa Martiniacum qu’il situe près d’une route non loin de la ville de Tours (sur les lieux de l’actuelle propriété du Grand-Martigny). Il y avait là un oratoire dans lequel Martin venait souvent se recueillir, nous dit Grégoire.
Sans doute l’avait-il fait ériger pour remplacer quelque autel païen de  l’ancienne villa gallo-romaine et s’y arrêtait-il lorsqu’il se rendait en visite, par l’ancienne voie antique longeant la Loire sur la crête du coteau, dans les paroisses qu’il avait fondées en aval du fleuve, comme Candes ou Langeais ?

Jean-Paul Pineau

La célébration du 1700ème anniversaire de la naissance de saint Martin est l’occasion de nombreuses manifestations, notamment en Touraine puisque au Moyen-Age, la ville de Tours doit pour beaucoup sa prospérité au Moyen-Âge à celui qui fut son évêque de 371 à 397.
Parmi ces manifestations fut donnée, le 8 novembre dernier, dans la salle de Aubrière, à l’initiative de la Municipalité, une conférence sur le grand thaumaturge tourangeau. Notre association Fundeta a saisi l’opportunité pour rappeler les liens de saint Martin avec Fondettes.
Dans son livre « A la Gloire des Confesseurs », Grégoire de Tours, l’évêque historien, évoquant le souvenir de son illustre prédécesseur, parle de la villa Martiniacum qu’il situe près d’une route non loin de la ville de Tours (sur les lieux de l’actuelle propriété du Grand-Martigny). Il y avait là un oratoire dans lequel Martin venait souvent se recueillir, nous dit Grégoire.
Sans doute l’avait-il fait ériger pour remplacer quelque autel païen de  l’ancienne villa gallo-romaine et s’y arrêtait-il lorsqu’il se rendait en visite, par l’ancienne voie antique longeant la Loire sur la crête du coteau, dans les paroisses qu’il avait fondées en aval du fleuve, comme Candes ou Langeais.

J.-Pineau

L’actuelle tour-chapelle du Grand Martigny peut-être édifiée à l’emplacement de l’ancien oratoire fondé par Saint Martin.