Pendant trois années, de septembre 1916 à septembre 1919, Marie Bourdin et Auguste Foussard, jeunes fiancés du bourg de Fondettes, ont échangé de nombreuses lettres. Marie est à Fondettes, où elle exerce son métier de couturière ; Auguste, mobilisé, est parti au front pour combattre dans son régiment des
chasseurs alpins (qu’on appelle les vitriers). 232 de ces courriers, écrits pendant cette période tragique de notre histoire que fut la Première Guerre mondiale, sont parvenus jusqu’à nous.
Cette correspondance, longtemps oubliée au fond d’un coffre poussiéreux dans le grenier familial de la famille Foussard, a été retrouvée par leur fils peu de temps avant son décès. Marie Elizabeth Lubin, leur petite-fille, les a transmises à Fundeta. Jean-Paul Pineau, président de l’association, lui a demandé de les transcrire dans le but de les éditer, avec l’accord de la famille. Il s’est, pour sa part, chargé de les présenter, de les annoter et de les commenter, se livrant pour cela à un long travail de recherche sur les personnages, les lieux et les événements cités sous les plumes alertes des deux jeunes gens.
Cet échange épistolaire représente un véritable trésor mémoriel pour la ville de Fondettes.
Les deux correspondants nous font vivre au jour le jour trois années de la Grande Guerre : la vie
quotidienne dans les familles du bourg et dans les fermes de la campagne environnante, au patronage et à l’église qu’ils fréquentent l’un et l’autre assidûment.
… Un récit dans lequel s’expriment les joies et les peines ressenties par les personnages et sont aussi révélés les secrets, les ragots du village… Bref, un régal de lecture.
En vente dans les dépôts de presse de Fondettes (Point culturel Leclerc et Maison de la Presse du Lycée), ainsi qu’auprès de l’association (1 av. du Général De Gaulle) le lundi de 10h à 12h (à partir du 02/09/2024).