HISTOIRE DE « L’ABBAYE DE VALLIERES ».
Morcelée, effondrée et partiellement détruite, l’Abbaye est toujours vivante. Les propriétaires actuels de la partie historique, l’ancien cellier situé au rez-de-chaussée de la maison abbatiale, M. et Mme Berthelot, s’attachent à redonner vie au site, en redessinant les jardins (depuis 2003) et en recréant un domaine viticole (depuis 2014).
Jean-Paul Pineau, Président de Fundeta, a pu reconstituer l’histoire de l’abbaye, avec l’aide de Mathilde Berthelot et Chantal Dauchez, qui ont effectué d’importants travaux de recherches notamment aux archives départementales d’Indre et Loire.
Il faut préciser qu’en réalité il ne s’agit pas d’une abbaye. Il n’a jamais existé ni église abbatiale, ni cloître, ni salle capitulaire sur le site. Un prieuré a peut-être occupé le site au Moyen-Age, certains documents d’archives en font mention. Quelques moines furent peut-être alors détachés à Vallières par l’abbaye de Saint-Julien pour exploiter ce domaine dont elle était propriétaire.
Dans les actes notariés de l’Ancien Régime, le lieu se trouve désigné par les expressions « maison seigneuriale », « hôtel abbatial », « château de la seigneurie de Vallières ».
Le domaine de l’Abbaye se compose des bâtiments situés dans l’enclos de l’abbaye, au milieu du bourg du village, à savoir l’église, le cimetière et le presbytère, la maison abbatiale, les logements des closiers et les dépendances agricoles, la grange dîmière et de plusieurs pièces de terre et de vigne disséminées sur le côteau sud et dans la varenne de Vallières.
Ce manoir abbatial, proche de Tours, s’élevant sur le coteau de la rive droite de la Loire et disposant d’une large terrasse exposée face au soleil du midi, a servi de villégiature jusqu’à la Révolution aux abbés de Saint-Julien.
Pour en savoir plus sur l’histoire de ce bâtiment, il faut lire dans les « Cahiers de Fundeta » l’étude que lui ont consacrée Mathilde Berthelot et Jean-Paul Pineau.