Deux maires de Fondettes au XIXe siècle, à Taillé : Les barons AUVRAY, père et fils » par Michel BAPT le vendredi 13 mars 2026 à 18h à l’Espace culturel de l’Aubrière, salle Michel Petrucciani.

Deux maires de Fondettes au XIXe siècle, à Taillé : Les barons AUVRAY, père et fils » par Michel BAPT le vendredi 13 mars 2026 à 18h à l’Espace culturel de l’Aubrière, salle Michel Petrucciani.

Louis Marie Auvray (1762-1833), le père, et Anatole Louis AUVRAY (1804-1856), le
fils, ont été tous les deux maires de Fondettes au XIX e siècle. Ce seul fait, suffisamment
rare, aurait pu suffire à consacrer une étude à ces deux personnages, mais leur vie, leur
carrière et leur qualité de barons, propriétaires du château de Taillé, piquent également notre curiosité.

« Les belles demeures de Fondettes : le Clos Mareuil » par Jean-Paul Pineau, le dimanche 16 novembre 2025 à 17 heures, à l’Espace culturel de l’Aubrière, salle M. Petrucciani

« Les belles demeures de Fondettes : le Clos Mareuil » par Jean-Paul Pineau, le dimanche 16 novembre 2025 à 17 heures, à l’Espace culturel de l’Aubrière, salle M. Petrucciani

Fundeta, l’association pour l’histoire et le patrimoine de Fondettes, poursuit ses études sur les belles et anciennes demeures de Fondettes. C’est le « Clos Mareuil » qui fait aujourd’hui l’objet de la conférence que Jean-Paul Pineau, président de Fundeta, présentera le dimanche 16 novembre à 17 h, à l’espace culturel de l’Aubrière à Fondettes.
Posée à mi-coteau, le long de la Loire, comme beaucoup des closeries que se sont fait construire les bourgeois de Tours sous l’Ancien Régime, « Mareuil », appelée aujourd’hui le « Cos Mareuil » a connu au fil des siècles bien des transformations et de nombreux propriétaires. Comme pour l’histoire des individus on parle de généalogies familiales, pour les bâtiments on peut établir des généalogies immobilières.
Les minutiers des notaires, dont la conservation remonte le plus souvent au XVIe ou XVIIe siècle, permettent cette reconstitution. Les différents actes (ventes, inventaires, successions, partages, procès-verbaux de travaux, etc.) sont riches de nombreuses informations pour retracer l’histoire tant du domaine et que de leurs propriétaires. Les bourgeois de Tours, notamment les marchands fabricants qui travaillaient dans le secteur du textile (maitres ouvriers en soie, passementiers, teinturiers, etc.) étaient nombreux à posséder les closeries fondettoises les plus prisées notamment parce que les vignes qui en dépendaient étaient, sur la rive droite du fleuve, les mieux exposées. « Mareuil » a été aussi au 18e siècle l’une des résidences d’un maire de Tours, Louis Benoist de La Grandière.
L’histoire de « Mareuil » qu’on peut étudier depuis le règne de Louis XIII, se poursuit bien sûr après la Révolution, alors que progressivement, par l’abandon des terres agricoles et des vignes, suite notamment au phylloxera, les métairies deviennent de cossues maisons bourgeoises.

« La petite couturière et le petit vitrier » est toujours disponible.

« La petite couturière et le petit vitrier » est toujours disponible.

Pendant trois années, de septembre 1916 à septembre 1919, Marie Bourdin et Auguste Foussard, jeunes fiancés du bourg de Fondettes, ont échangé de nombreuses lettres. Marie est à Fondettes, où elle exerce son métier de couturière ; Auguste, mobilisé, est parti au front pour combattre dans son régiment des
chasseurs alpins (qu’on appelle les vitriers). 232 de ces courriers, écrits pendant cette période tragique de notre histoire que fut la Première Guerre mondiale, sont parvenus jusqu’à nous.
Cette correspondance, longtemps oubliée au fond d’un coffre poussiéreux dans le grenier familial de la famille Foussard, a été retrouvée par leur fils peu de temps avant son décès. Marie Elizabeth Lubin, leur petite-fille, les a transmises à Fundeta. Jean-Paul Pineau, président de l’association, lui a demandé de les transcrire dans le but de les éditer, avec l’accord de la famille. Il s’est, pour sa part, chargé de les présenter, de les annoter et de les commenter, se livrant pour cela à un long travail de recherche sur les personnages, les lieux et les événements cités sous les plumes alertes des deux jeunes gens.
Cet échange épistolaire représente un véritable trésor mémoriel pour la ville de Fondettes.
Les deux correspondants nous font vivre au jour le jour trois années de la Grande Guerre : la vie
quotidienne dans les familles du bourg et dans les fermes de la campagne environnante, au patronage et à l’église qu’ils fréquentent l’un et l’autre assidûment.
… Un récit dans lequel s’expriment les joies et les peines ressenties par les personnages et sont aussi révélés les secrets, les ragots du village… Bref, un régal de lecture.

En vente dans les dépôts de presse de Fondettes (Point culturel Leclerc et Maison de la Presse du Lycée), ainsi qu’auprès de l’association (1 av. du Général De Gaulle) le lundi de 10h à 12h (à partir du 02/09/2024).

La revue n°9 des « Cahiers de Fundeta » : il ne reste plus que quelques exemplaires !

La revue n°9 des « Cahiers de Fundeta » : il ne reste plus que quelques exemplaires !

Le magazine « Les Cahiers de Fundeta n°9 » est disponible dans les dépôts de presse et librairie de Fondettes (Point Culturel Leclerc et Maison de la Presse « Le Lycée ») ainsi bien sûr qu’au local de Fundeta et sur nos manifestations (conférences, salons…).
Au sommaire de ce numéro : « La marine de Loire à Fondettes » ; « Les établissements Poirier : une réussite industrielle à Fondettes au 20e siècle » ; « Trois demeures remarquables : Bel-Air, La Fontaine, Le Morier ». 68 pages d’histoire locale en couleurs pour 15 €.