Le samedi 7 septembre, de 9h à 14h, nous vous attendons comme chaque année sous la halle de la Morandière, à Fondettes, pour :
– renouveler vos cotisations,
– découvrir nos nouvelles publications,
– poser vos questions sur l’histoire et le patrimoine de Fondettes.
Conférence : « Les établissements Poirier : une réussite industrielle à Fondettes au 20e siècle ».
La conférence aura lieu le vendredi 13 septembre 2024 à 18 h, dans la salle Petrucciani de l’espace culturel de l’Aubrière à Fondettes. Jean-Paul Pineau, président, racontera l’histoire des établissements Poirier.
Pendant près de 70 ans, et sous trois générations familiales de dirigeants, l’entreprise spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des fauteuils pour les personnes handicapées a été leader dans son secteur d’activité.
Son histoire a été marquée par la personnalité de son fondateur Georges Poirier, grand mutilé de la guerre de 1914-1918. Au prix de grandes souffrances et grâce à son courage et sa détermination, ce dernier a fait des établissements qui portent son nom le premier fabricant français dans son domaine. Son gendre, Pierre Juranville, puis ses petits-fils, Benoit et Pierre-Marie, ont poursuivi la saga familiale, continuant d’innover et de faire progresser l’entreprise, notamment à l’international. Ils ont ainsi développé les premiers fauteuils adaptés au handisport, à l’honneur actuellement, en cette année olympique française ; et ce, jusqu’à la reprise par la société Invacare, à la fin du 20e siècle.
Nombreux sont les anciens Fondettois qui ont travaillé sur les chaines de fabrication ou dans les bureaux des établissements Poirier à l’usine des Roches puis dans les bâtiments de La Perrée, dans lesquels est installé aujourd’hui Invacare.
Conférence : « Les établissements Poirier : une réussite industrielle à Fondettes au 20e siècle » – vendredi 13 septembre, à 17 h, espace culturel de l’Aubrière à Fondettes – entrée : 6 € – gratuit pour les adhérent(e)s de Fundeta.
VOTRE CONTACT, pour tout renseignement :
Jean Paul PINEAU, président de l’association Fundeta, pour l’histoire et le patrimoine de Fondettes (fundeta@orange.fr ou 06 85 43 48 30)
Georges Poirier (1891-1948), le fondateur, et l’un des tout premiers modèles de « voiturette » de la gamme Poirier.
Deux rendez-vous sont proposés par Fundeta :
– le samedi 21 septembre 2024
Visite commentée du « bélier hydraulique » de Charcenay.
Ce dispositif technique permettait jadis de pomper l’eau de la Choisille pour alimenter le château de La Plaine.
Christophe Marcillat, grand spécialiste de ces systèmes dont on retrouve des exemplaires un peu partout en France, nous fait découvrir cette curiosité patrimoniale industrielle de Fondettes.
Rendez-vous à 15h rue de Charcenay (parking près du pont de la voie ferrée).
-le dimanche 22 septembre 2024
Présentation de l’histoire et du patrimoine de l’église
En préambule au concert d’orgue donné dans l’église Saint-Symphorien de Fondettes, Jean-Paul Pineau évoque, en une courte conférence, les principales étapes de l’histoire de l’édifice et ses curiosités.
Rendez-vous à 16 h en l’église Saint-Symphorien de Fondettes.
Pendant trois années, de septembre 1916 à septembre 1919, Marie Bourdin et Auguste Foussard, jeunes fiancés du bourg de Fondettes, ont échangé de nombreuses lettres. Marie est à Fondettes, où elle exerce son métier de couturière ; Auguste, mobilisé, est parti au front pour combattre dans son régiment des
chasseurs alpins (qu’on appelle les vitriers). 232 de ces courriers, écrits pendant cette période tragique de notre histoire que fut la Première Guerre mondiale, sont parvenus jusqu’à nous.
Cette correspondance, longtemps oubliée au fond d’un coffre poussiéreux dans le grenier familial de la famille Foussard, a été retrouvée par leur fils peu de temps avant son décès. Marie Elizabeth Lubin, leur petite-fille, les a transmises à Fundeta. Jean-Paul Pineau, président de l’association, lui a demandé de les transcrire dans le but de les éditer, avec l’accord de la famille. Il s’est, pour sa part, chargé de les présenter, de les annoter et de les commenter, se livrant pour cela à un long travail de recherche sur les personnages, les lieux et les événements cités sous les plumes alertes des deux jeunes gens.
Cet échange épistolaire représente un véritable trésor mémoriel pour la ville de Fondettes.
Les deux correspondants nous font vivre au jour le jour trois années de la Grande Guerre : la vie
quotidienne dans les familles du bourg et dans les fermes de la campagne environnante, au patronage et à l’église qu’ils fréquentent l’un et l’autre assidûment.
… Un récit dans lequel s’expriment les joies et les peines ressenties par les personnages et sont aussi révélés les secrets, les ragots du village… Bref, un régal de lecture.
En vente dans les dépôts de presse de Fondettes (Point culturel Leclerc et Maison de la Presse du Lycée), ainsi qu’auprès de l’association (1 av. du Général De Gaulle) le lundi de 10h à 12h (à partir du 02/09/2024).
Celle qui est honorée pour son action de résistante sous le nom de Claire Oberge est née le 31 août 1903. Elle est alors déclarée sous les prénoms de Clara, Constance, à la mairie de Chinon, où vivent ses parents, Louis Courmarcel, ouvrier graveur sur métaux, et Anne Garnier, ménagère, dans une des maisons du quartier populaire du coteau. Et c’est à Chinon qu’elle passe son enfance et qu’elle épouse, le 30 octobre 1920, Auguste Sanzay, qui exerce le métier de maçon. Elle, à cette époque, occupe les fonctions de femme de chambre.
Son mari décède prématurément en 1930. Elle part alors s’installer à Sceaux. C’est là qu’elle rencontre celui qui deviendra son second époux, Charles Oberge. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle travaille pour ce dernier, dépositaire de journaux dans la ville. C’est dans ce cadre qu’elle va intégrer les réseaux de la Résistance et se distinguer par de nombreuses actions d’éclat. Dans la camionnette de Charles Oberge, elle va notamment sortir plus de 400 prisonniers des camps allemands de La-Croix-de-Berny, La-Celle-Saint-Cloud, Antony, Gien, Montargis… Elle déménage aussi le matériel de l’imprimerie clandestine du journal « Résistance » alors que celle-ci venait d’être repérée par l’ennemi. Elle participe encore à la fabrication de fausses cartes et faux-papiers dans une petite imprimerie installée dans l’arrière boutique de la librairie. Elle héberge enfin des parachutistes alliés dans son appartement au dessus du commerce.
Après la guerre, grande résistante reconnue, elle est la première femme, avant la maréchale Leclerc, appelée à ranimer la flamme devant la tombe du Soldat inconnu. Elle reçoit de nombreuses distinctions : croix de chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre avec palme, médaille de la Résistance… Elle sera également membre du conseil municipal de la ville de Sceaux.
Veuve depuis 1971, en 1987, âgée de 84 ans, elle quitte la ville de Sceaux pour venir vivre ses dernières années chez son neveu, Léon Sanzay, conseiller municipal charismatique de Fondettes. Elle décède en 1992 à la maison de cure de Luynes.
